J’ai toujours connu mes grands-parents de Saxon fabricant les eaux-de-vie d’abricots et de poires Williams avec les fruits issus de leurs propres vergers. Mon grand-papa a arrêté la production en 2005 à l’âge de 76 ans, mais ses fidèles clients demandaient toujours si une de ses filles allait reprendre le flambeau. En 2016, j’ai eu l’idée de faire revivre leurs recettes pour leurs cadeaux de Noël. Je commençai par la liqueur « jaune » de poires William’s. Il ne restait plus qu’à lui trouver un nom. Un nom qui a son histoire. Polinetti était le nom de jeune fille de mon arrière-grand-mère paternelle et mon grand-papa était surnommé Polinette. Voilà, le nom de ma liqueur était tout trouvé « La Polinette ». A force d’entendre parler de la Polinette, mes amis voulaient aussi la déguster. Très vite, j’ai dû me lancer dans une production plus importante. Je réquisitionnai la cuisine de mes parents pour un week-end et commençai la production d’une centaine de bouteilles. Mes clients me demandaient toujours si j’allais aussi produire la liqueur d’abricots. En tant que valaisanne, je ne pouvais pas refuser de transformer le fruit du berceau valaisan. Dès 2018, je proposais donc aussi cette liqueur. Comme il y avait déjà La Polinette en l’honneur de mon grand-papa, je voulais dédicacer ce nouveau produit à ma grand-maman Marie. Le nom de Maricotine me séduit et je trouvais que ces 2 noms formaient un beau duo. Mes liqueurs sont composées d’eau-de-vie du Valais, de sucre, d’eau distillée et d’un colorant alimentaire. La teneur en alcool est de 28 degrés. Servies à chaleur ambiante, fraîches ou glacées, ce sont des digestifs qui dégagent un vrai parfum, soit de poire ou d’abricot. Souvent on me dit qu’on à l’impression de manger le fruit.